une illustration supplémentaire sur le Modern Cinéma de Villers-Bretonneux...
à voir sur : http://histoiredecinema.canalblog.com/archives/2014/03/22/29496346.html
Bonne lecture
Ramoc
une illustration supplémentaire sur le Modern Cinéma de Villers-Bretonneux...
à voir sur : http://histoiredecinema.canalblog.com/archives/2014/03/22/29496346.html
Bonne lecture
Ramoc
Une petite ballade autour des cinémas de cette station balnéaire de la Somme... A la découverte du cinéma du Casino et du Vox.
A lire sur :
http://histoiredecinema.canalblog.com/archives/2013/12/30/28804173.html
Bonne Lecture
Ramoc
La commune de Friville-Escarbotin (plus de 4 400 habitants) ne possède plus de salles de cinéma depuis la fin des années 70.
Kursaal : 2 place Jean Jaurès
Aucune trace de ce cinéma sauf dans les annuaires Bellefaye.
En 1950 et 1960, cette salle de 324 places situées au 2 Place Jean Jaurès appartenait à Mr André Legay.
En 1970, le Kursaal est propriété de Mr Yvon Vanstraelen ( Salle des Fêtes d’Arques la Bataille – Variétés de Criel sur Mer & le Vimeu de Bethencourt sur Somme).
Mignon Palace : 48 rue Henri-Barbusse
C’est grâce à l’ami Olivier Joos (http://cinemasdunord.blogspot.fr/) que j’ai fait le crochet par Friville-Escarbotin. En effet, en passant en Août 2012, Olivier à retrouver trace de ce Mignon Palace devenu magasin de vêtements. De plus, l’adresse communiquée par l’annuaire Bellefaye annonçait le 93 rue Henri-Barbusse et non 48 (adresse actuelle).
Lors de son passage, le magasin était fermé. J’ai eu plus de chance, car le magasin était ouvert. La gentille propriétaire du magasin de vêtements « Steeve » m’a expliqué qu’il ne restait hélas plus rien de la salle (Appartements à l’étage et coffrage au niveau du magasin). Cependant, elle a eu l’amabilité de me photocopier un article du Courier Picard de Mai 2004.
Voici donc l’histoire du Mignon Palace :
(Courier Picard 2004)
Le Mignon Palace est né après le 1 ère guerre mondiale. Propriété de Mr Triplet et Mlle Bost, il s’agit alors d’un bâtiment avec charpente en bois, une scène .La salle était équipée d’un piano mécanique (période du muet). Francis Montier y est projectionniste de 1920 à avril 1922.Le bâtiment est mis en vente en 1929 et racheté par M et Mme Meersman (grands parents de l’épouse de Jacques Montier, fils de Francis Montier). La salle sert alors de théâtre, salle de réunion et de cinéma. Les Meersman resteront propriétaires jusqu’en 1947.Le bâtiment est refait en dur en 1942. Des projections sont alors réservés aux soldats allemands. En 1944, Mr Gignac de Creil est en charge de l’exploitation.
La salle est rouverte au public en 1946.Le Mignon Palace est refait , les fauteuils en bois sont remplacés par des fauteuils en velours rouge. La salle du Mignon Palace (480 places) connait alors ses heures de gloires. Messieurs Jacques Montier, Yvonnet et Germain Foratier se succéderont à la tête du Mignon Palace. La salle n’accueille pas que des séances de cinéma. Des bals, des fêtes, des galas de catch et de boxe s’y déroulent. Le Mignon Palace bénéficie d’une large clientèle venant de toute la région. Yvette Horner et André Verchuren y feront plusieurs représentations. Lino Ventura y passera en tant que manager (avant sa carrière d’acteur).
C’est en 1955 que Mr Gilbert Defacque rachète la licence du café, son épouse (Renée) reprenant le cinéma. La famille Defacque sera le dernier exploitant du Mignon Palace. La salle fermera dans le courant des années 70. Le bâtiment devient magasin de vêtements au début des années 80, après quelques années de fermeture.
Que reste-t-il du Mignon Palace ? En Aout 2012, la photo prise par Olivier Joos rappelle encore l’existence d’un Bal-Café-Cinéma. 6 Mois après, cette mention a disparu.
A noter que Gilles Defacque, fils de Gilbert et Renée, est actuellement directeur du Théatre Le Prato à Lille. Un de ses spectacles porte le nom de « Mignon Palace », lieu qui l’a vu naître : « J'ai le souvenir de personnages hallucinants qui débarquaient, comme les représentants de la Paramount qui faisaient la tournée des petites salles et nous amenaient les films de Jerry Lewis et d'Hitchcock. Et puis les catcheurs qui venaient se changer dans ma chambre. Il y avait toutes les stars : Delaporte, l'Ange blanc, le tout vécu dans une économie du tiroir-caisse. »
Maj du post du 26 Aout 2011
Entre Amiens et Compiègne , la commune de Montdidier a décidé de conserver sa salle de cinéma.
En 1950, Montdidier possédait 2 cinémas :
Cette salle de 300 places fermera ses portes entre 1960 et 1970
A la place de l’Eden
Fabien Lheureux me communique les éléments suivants :
Un premier cinéma existait en 1931 ou 32, mais sera détruit en juin 1940.
Le cinéma sera reconstruit (dommage de guerre) et sa réouverture se fera en Septembre 1950 : "Nous irons à Paris" de jean Boyer (avec Philippe Lemaire)
Cette salle unique avec balcon et orchestre dispose de 400 fauteuils en 1950.
En 1960, le cinéma accueille 40 000 spectateurs (Source Fabien Lheureux). Les "10 Commandements" de Cécil BdeMille attireront 1 539 spectateurs et "La Vache et le Prisonnier" d'Henri Verneuil et avec Fernandel attirera 1 693 Spectateurs en une semaine
Ouverte en 1976 et 1993, elle est absente de l’annuaire Bellefaye de 1994.
En 1993, le Cinéma Théatre de Montdidier, devenu Hollywood Avenue comporte alors 228 places.
L’Hollywood Avenue a connu de grandes difficultés devant faire face à la désertification du public.
Le bel Ecran vu de l’Orchestre
Repris en 2005 par l’association FDMJC (Fédération Départementale des Maisons des Jeunes et de la Culture de la Somme), Le cinéma tiendra bon grâce à son projectionniste Alexandre Prédinas qui a géré le cinéma et grâce au soutien de Mr Olivier Duval , directeur de la FDMJC Somme . Au cours de cette période, (Avril 2006 à Juin 2010, les sièges seront changés, l’équipement sonore amélioré et changement de l’écran (suite à un acte de vandalisme).
A partir de Janvier 2009, malgré l’opposition de mr Prédinas, de nombreuses décisions sont prises allant à l’encontre du bon fonctionnement de la salle (Annulation de séance sur des films porteurs, fermeture de la salle au moment de grosses sorties, budget alloué réduit quasiment à zéro). Alexandre Prédinas quittera l’Hollywood Avenue.
Bernard Lafrette interviendra de juin à fin 2010, mais ne pourra empêcher le déclin de l’Hollywood Avenue.
(Ces détails sont ajoutés suite aux informations communiqués par "Koukie" )
Pour la sortie spéciale de "Bienvenue Chez Les Chtis" en Fevrier 2008, le Hollywood Avenue accueillera " 3 377 spectateurs" .
En 2009, le cinéma de Montdidier accueillera plus de 14 600 spectateurs (dont 2 760 scolaires). Les plus grands succès seront Harry Potter et le Petit Nicolas.
Mais en décembre 2010, l’avenir de l’Hollywood Avenue est compromis. Son exploitation est déficitaire. L’association annonce sa prochaine fermeture. Cependant, elle obtient 6 mois de sursis pour relancer la fréquentation et baisser les coûts de fonctionnement.
l’ancien distributeur de billets
En janvier 2011, la mairie de Montdidier règle une partie des dettes. Les commerçants se mobilisent. La MJC , sans attendre les 6 mois, met la clef sous la porte.
Le hall et la caisse (au fond, l’escalier menant au balcon et la cabine de projection
Le jeudi 27 janvier, la municipalité de Montdidier décide de reprendre en main l’avenir du cinéma Hollywood Avenue. Des travaux de réfections et d’embellissement sont effectués (Hall, Salle, WC …)
En février 2011 , l’Hollywood Avenue fait salle comble pour « Rien à Déclarer » ; Le public de Montdidier est fier de son cinéma.
Vue du balcon
L’orchestre peut accueillir 170 spectateurs, le balcon reste encore fermé au public en attendant sa remise en conformité.
Entre Février 2011 et août 2011, l’Hollywood Avenue a attiré 9 000 spectateurs. Le pari est gagné…
La cabine de projection et son projecteur
Des projets d’animations, de projection à thème sont annoncés, et bientôt, une exposition sur l’histoire du Theatre Cinema / Hollywood Avenue de Montdidier devrait se tenir.
La cabine de projection
Et bien sûr, les équipements techniques devraient êtres modernisés (Son Stéréo…). Ainsi les 6000 Montdidériens n’auront plus à se rendre à Compiègne ou Amiens pour bénéficier du cinéma sur Grand Ecran.
Un grand merci à Fabien Lheureux , enthousiaste jeune projectionniste qui m’a autorisé à prendre ses photos et m’a fait part de ses projets.
La belle et grande salle de l'Hollywood Avenue devrait passer au numérique septembre 2012
Sources : Annuaires Bellefaye – Le Courier Picard
Publié le 26 août 2011
Cinéma Théatre : 2 avenue Paul Doumer
Grace à Thierry Bessac (Cf les Clubs de Villers-Cotterets), voici un très intéressant témoignage sur le Cinéma Théatre de Montdidier.
Ce témoignage est d’autant plus intéressant qu'il traite d’une période que je n’avais pas dans mes annuaires Bellefaye (je possède de ceux de 1976 et 1984) et surtout, il relate la vie quotidienne d’une petite exploitation de province.
Après Rosny sous-bois (93) où Mr et MMe Bessac tenaient déjà une salle de Cinéma, le Trianon, ils reprennent l’exploitation du cinéma-théatre de Montdidier en janvier 1977,
L’affaire comprend alors le cinéma et son café attenant qui était un plus pendant les entr’actes. Le cinéma fonctionnait en les Vendredi, Samedi, Dimanche, les jours fériés et durant vacances scolaires. Les montdidériens ont pu découvrir la séance du « samedi minuit » avec des films appropriés…
Très belle bâtisse datant des années 50 avec une belle façade mais complétement défraichie. On rentre dans un grand hall avec deux accès à la grande et unique salle très vétuste (de 300 à 350 places) et un beau et large escalier menant au balcon… La salle comporte un écran jauni par les années, des peintures défraichies elles aussi et des fauteuils en très mauvais état ; voir cassés ou même absents à différents endroits et remplacés par des chaises de bar… ça parait impensable aujourd’hui mais c’était pourtant bien réel !!!
Fauteuils de l’époque (datant des années 50/60) assise rabattable capitonnée recouvert de skaï bordeaux. Structure métal et bois
La première chose faite a été la rénovation de la salle (sol, déco, éclairage et changement des fauteuils, grâce à l’acquisition d’un lot de fauteuils d’occasions pour un prix raisonnable provenant d’une salle qui venait de fermer).
Le hall et une partie de la façade ont été rafraichis aussi. Pas encore d’enseigne lumineuse ni de caissons pour les affiches mais des panneaux en bois qui servaient de support pour la publicité.
La projection était assurée par Mr Bessac. Elle se faisait avec double projecteurs en alternance. C’était des anciens appareils MIP14 .
Projecteur MIP XIV
Ils sont remplacés 2 ans après par des MIP17 qui fonctionnaient encore « aux charbons » .
Projecteur MIP XVII
je précise : pour la partie éclairage, les appareils n’étaient pas dotés de lampes au xénon mais il y avait de grosses lanternes et c’était grâce à des petites baguettes constituées de charbons et recouvertes de cuivre que la lumière était produite. (Petite anecdote : parfois, le charbon se consumait trop vite et pendant quelques secondes, il n’y avait plus d’image à l’écran).
Le film ne tenait pas sur une seule et même bobine (environ 2.500 mètres de pellicule pour un film d’1 heure 30). Changement de bobine tous les 20 minutes en moyenne et qui demandait une surveillance presque constante. (Il suffit de visionner les « anciens » films et vous apercevrez dans le haut à droite de l’image environ toutes les 15, 20 minutes pendant 3-4 secondes un rond noir ou une croix, c’était le signal pour mettre en route le deuxième appareil de façon à ce qu’il n’y ai pas de coupure du film visible à l’écran.
Malgré tout cela, cette salle avait son public !!!
L’affaire a ensuite été divisée et Mr Et Mme Bessac n’ont conservé que la partie cinéma.
L’accès aux films était bien plus difficile que durant l’exploitation de la salle de Villers-Cotterêts… Aucunes exclusivités ni de copies de l’ADRC puisque l’agence n’a été créée que dans les années 80 MAIS le public savait patienter ; beaucoup de jeunes n’avaient pas de voiture comme aujourd’hui.
Quelques chiffres : l’Aile ou la Cuisse, King-Kong, la Fièvre du samedi soir et Grease et les « Walt Disney » pour ne citer que ces films là atteignaient les 1.000 entrées facilement malgré leur programmation plusieurs semaines, voire plusieurs mois après leur sortie nationale.
Le même type d’exploitation familiale que Villers-Cotterêts par la suite (programmation, gestion, publicité, entretien… jusqu’au transport et échange des copies des films tous les mercredis sur Paris et sa périphérie) sur la période allant de janvier 1977 à mai 1982.
De février 1979 jusqu’en 1982 double exploitation à 80 kms de distance entre Montdidier et Villers-Cotterêts (2 équipes s’étaient alors formées…)
Un grand merci à Thierry Bessac pour ce témoignage.
Grace au dynamisme de Fabien Lheureux , le municipalité et fort de l’excellente fréquentation, le Cinéma Hollywood devrait être équipé pendant l’été 2012 d’un projecteur numérique (80 K€).
Sur la route des Cinémas du Nord, chers à Olivier Joos, la ville de Roye se trouve à quelques kilomètres de l'Autoroute A1.
Cette commune de plus de 6000 habitants de la Somme a possédé une salle de cinéma en son centre.
Le Rex : Bd du Général Leclerc (Ex Bd du
Nord)
Collection privée
La superbe façade du Rex se tient sur les boulevards construits en lieu et place des anciens fossés des remparts.
La salle de cinéma du Rex existait au moins en 1950, comprenant alors plus de 540 places et une scène.
Collection privée
C'est entre 1970 et 1976 que l'unique cinéma de Roye, le Rex, fermera. Sa capacité se montait alors à 600 fauteuils.
Le bâtiment du Rex a connu une deuxième vie.
Transformé le 15 janvier 1987 , il devient une Discothèque, qui animera pendant plus de 20 ans les nuits de la Picardie.
Le Rex Discothèque fermera définitivement en Octobre 2007.
Le cinéma semble perdurer à Roye grâce au Centre SocioCulturel qui a assuré quelques représentations dans l'ancienne salle des fêtes.
Fermée depuis peu, la Salle des Fêtes (située à une centaine de mètres du Rex) devraient être entièrement détruite et laisser place à un bâtiment moderne comprenant une salle de théatre de 350
places et une salle polyvalente de 200 places pour les bals, banquets
Publié le 19 juin 2010
En rangeant mes affaires, voici quelques nouveaux documents Roye et son/ses cinémas :