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22 mars 2014 6 22 /03 /mars /2014 16:14

une illustration supplémentaire sur le Modern Cinéma de Villers-Bretonneux...

à voir sur : http://histoiredecinema.canalblog.com/archives/2014/03/22/29496346.html

Bonne lecture

Ramoc

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 22:11
Fort-Mahon-Plage

Une petite ballade autour des cinémas de cette station balnéaire de la Somme... A la découverte du cinéma du Casino et du Vox.

A lire sur :

http://histoiredecinema.canalblog.com/archives/2013/12/30/28804173.html

Bonne Lecture

Ramoc

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17 février 2013 7 17 /02 /février /2013 20:39

La commune de Friville-Escarbotin (plus de 4 400 habitants) ne possède plus de salles de cinéma depuis la fin des années 70.

 

Kursaal : 2 place Jean Jaurès

 

Aucune trace de ce cinéma sauf dans les annuaires Bellefaye.

En 1950 et 1960, cette salle de 324 places situées au 2 Place Jean Jaurès appartenait à Mr André Legay.

En 1970, le Kursaal est propriété de Mr Yvon Vanstraelen ( Salle des Fêtes d’Arques la Bataille – Variétés de  Criel sur Mer & le Vimeu de Bethencourt sur Somme).

 

Mignon Palace : 48 rue Henri-Barbusse

 

Friville03CinemaMignonPalace

C’est grâce à l’ami Olivier Joos (http://cinemasdunord.blogspot.fr/) que j’ai fait le crochet par Friville-Escarbotin. En effet, en passant en Août 2012, Olivier à retrouver trace de ce Mignon Palace devenu magasin de vêtements. De plus, l’adresse communiquée par l’annuaire Bellefaye annonçait le 93 rue Henri-Barbusse et non 48 (adresse actuelle).

Lors de son passage, le magasin était fermé. J’ai eu plus de chance, car le magasin était ouvert. La gentille propriétaire du magasin de vêtements « Steeve » m’a expliqué qu’il ne restait hélas plus rien de la salle (Appartements à l’étage et coffrage au niveau du magasin). Cependant, elle a eu l’amabilité de me photocopier un article du Courier Picard de Mai 2004.

Voici donc l’histoire du Mignon Palace :

Friville06CinemaMignonPalace

(Courier Picard 2004)

Le Mignon Palace est né après le 1 ère guerre mondiale. Propriété de Mr Triplet et Mlle Bost, il s’agit alors d’un bâtiment avec charpente en bois, une scène .La salle était équipée d’un piano mécanique (période du muet). Francis Montier y est projectionniste de 1920 à avril 1922.Le bâtiment est mis en vente en 1929 et racheté par M et Mme Meersman (grands parents de l’épouse de Jacques Montier, fils de Francis Montier). La salle sert  alors de théâtre, salle de réunion et de cinéma. Les Meersman resteront propriétaires jusqu’en 1947.Le bâtiment est refait en dur en 1942. Des projections sont alors réservés aux soldats allemands. En 1944, Mr Gignac de Creil est en charge de l’exploitation.

Friville01CinemaMignonPalaceLa salle est rouverte au public en 1946.Le Mignon Palace est refait , les fauteuils en bois sont remplacés par des fauteuils en velours rouge. La salle du Mignon Palace (480 places) connait alors ses heures de gloires. Messieurs Jacques Montier, Yvonnet et Germain Foratier se succéderont à la tête du Mignon Palace. La salle n’accueille pas que des séances de cinéma. Des bals, des fêtes, des galas de catch et de boxe s’y déroulent. Le Mignon Palace bénéficie d’une large clientèle venant de toute la région. Yvette Horner et André Verchuren y feront plusieurs représentations. Lino Ventura y passera en tant que manager (avant sa carrière d’acteur).

C’est en 1955 que Mr Gilbert Defacque rachète la licence du café, son épouse (Renée) reprenant le cinéma. La famille Defacque sera le dernier exploitant du Mignon Palace. La salle fermera dans le courant des années 70. Le bâtiment devient magasin de vêtements au début des années 80, après quelques années de fermeture.

Friville04CinemaMignonPalaceQue reste-t-il du Mignon Palace ? En Aout 2012, la photo prise par Olivier Joos rappelle encore l’existence d’un Bal-Café-Cinéma. 6 Mois après, cette mention a disparu.

Friville02CinemaMignonPalaceA noter que Gilles Defacque, fils de Gilbert et Renée, est actuellement directeur du Théatre Le Prato à Lille. Un de ses spectacles porte le nom de « Mignon Palace », lieu qui l’a vu naître : « J'ai le souvenir de personnages hallucinants qui débarquaient, comme les représentants de la Paramount qui faisaient la tournée des petites salles et nous amenaient les films de Jerry Lewis et d'Hitchcock. Et puis les catcheurs qui venaient se changer dans ma chambre. Il y avait toutes les stars : Delaporte, l'Ange blanc, le tout vécu dans une économie du tiroir-caisse. »  

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16 septembre 2012 7 16 /09 /septembre /2012 21:18

Maj du post du 26 Aout 2011

 

Entre Amiens et Compiègne , la commune de Montdidier a décidé de conserver sa salle de cinéma.

En 1950, Montdidier possédait 2 cinémas :

L’Eden : 10 Bd du Général De Benney

Cette salle de 300 places fermera ses portes entre 1960 et 1970

13 - Montdidier Eden

A la place de l’Eden

 

Cinéma Théatre / Hollywood Avenue : 2 avenue Paul Doumer

01 - Montididier facade

Fabien Lheureux me communique les éléments suivants :

Un premier cinéma existait en 1931 ou 32, mais sera détruit en juin 1940.

Le cinéma sera reconstruit (dommage de guerre) et sa réouverture se fera en Septembre 1950 : "Nous irons à Paris" de jean Boyer (avec Philippe Lemaire)

  Cette salle unique avec balcon et orchestre dispose de 400 fauteuils en 1950.

En 1960, le cinéma accueille 40 000 spectateurs (Source Fabien Lheureux). Les "10 Commandements" de Cécil BdeMille attireront 1 539 spectateurs et "La Vache et le Prisonnier" d'Henri Verneuil et avec Fernandel  attirera 1 693 Spectateurs en une semaine

Ouverte en 1976 et 1993, elle est absente de l’annuaire Bellefaye de 1994.

En 1993, le Cinéma Théatre de Montdidier, devenu Hollywood Avenue comporte alors 228 places.

L’Hollywood Avenue a connu de grandes difficultés devant faire face à la désertification du public.

 

03 - Montdidier OrchestreLe bel Ecran vu de l’Orchestre

 

Repris en 2005 par l’association FDMJC (Fédération Départementale des Maisons des Jeunes et de la Culture de la Somme), Le cinéma tiendra bon grâce à son projectionniste Alexandre Prédinas qui a géré le cinéma et grâce au soutien de Mr Olivier Duval , directeur de la FDMJC Somme .  Au cours de cette période, (Avril 2006 à Juin 2010, les sièges seront changés, l’équipement sonore amélioré et changement de l’écran (suite à un acte de vandalisme).

A partir de Janvier 2009, malgré l’opposition de mr Prédinas, de nombreuses  décisions sont prises allant à l’encontre du bon fonctionnement de la salle (Annulation de séance sur des films porteurs, fermeture de la salle au moment de grosses sorties, budget alloué réduit quasiment à zéro). Alexandre Prédinas quittera l’Hollywood Avenue.

Bernard Lafrette interviendra de juin à fin 2010, mais ne pourra empêcher le déclin de l’Hollywood Avenue.

 

(Ces détails sont ajoutés suite aux informations communiqués par "Koukie" )

 

 

05 - Montdidier Ecran vu Balcon

Pour la sortie spéciale de "Bienvenue Chez Les Chtis" en Fevrier 2008, le Hollywood Avenue accueillera " 3 377 spectateurs" .

En 2009, le cinéma de Montdidier accueillera plus de 14 600 spectateurs (dont 2 760 scolaires). Les plus grands succès seront Harry Potter et le Petit Nicolas.

06 - Montdidier Balcon

Mais en décembre 2010, l’avenir de l’Hollywood Avenue est compromis. Son exploitation est déficitaire. L’association annonce sa prochaine fermeture. Cependant, elle obtient 6 mois de sursis pour relancer la fréquentation et baisser les coûts de fonctionnement.

04 - Montdidier Billet

l’ancien distributeur de billets

En janvier 2011, la mairie de Montdidier règle une partie des dettes. Les commerçants se mobilisent. La MJC , sans attendre les 6 mois, met la clef sous la porte.

 

09 - Montdidier HallLe hall et la caisse (au fond, l’escalier menant au balcon et la cabine de projection

Le jeudi 27 janvier, la municipalité de Montdidier décide de reprendre en main l’avenir du cinéma Hollywood Avenue. Des travaux de réfections et d’embellissement sont effectués (Hall, Salle, WC …)

En février 2011 , l’Hollywood Avenue fait salle comble pour « Rien à Déclarer » ; Le public de Montdidier est fier de son cinéma.

 

07 - Montdidier vu du balconVue du balcon

L’orchestre peut accueillir 170 spectateurs, le balcon reste encore fermé au public en attendant sa remise en conformité.

Entre Février 2011 et août 2011,  l’Hollywood Avenue a attiré 9 000 spectateurs. Le pari est gagné…

11 - Montdidier Cabine de projection

La cabine de projection et son projecteur

Des projets d’animations, de projection à thème sont annoncés, et bientôt, une exposition sur l’histoire du Theatre Cinema  / Hollywood Avenue de Montdidier devrait se tenir.

12 - Montdidier Cabine de Projection

La cabine de projection

Et bien sûr, les équipements techniques devraient êtres modernisés (Son Stéréo…). Ainsi les 6000 Montdidériens n’auront plus à se rendre à Compiègne ou Amiens pour bénéficier du cinéma sur Grand Ecran.

 

15 - Montdidier Programme 2011

 

Un grand merci à Fabien Lheureux , enthousiaste jeune projectionniste qui m’a autorisé à prendre ses photos et m’a fait part de ses projets.

 

La belle et grande salle de l'Hollywood Avenue devrait passer au numérique septembre 2012

 

Sources :  Annuaires Bellefaye – Le Courier Picard

Publié le 26 août 2011

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 20:52

Cinéma Théatre : 2 avenue Paul Doumer


Grace à Thierry Bessac (Cf les Clubs de Villers-Cotterets), voici un très intéressant témoignage sur le Cinéma Théatre de Montdidier.

Ce témoignage est d’autant plus intéressant qu'il traite d’une période que je n’avais pas dans mes annuaires Bellefaye (je possède de ceux de 1976 et 1984) et surtout,  il relate la vie quotidienne d’une petite exploitation de province.

 

Après Rosny sous-bois (93)  où Mr et MMe Bessac tenaient déjà une salle de Cinéma, le Trianon, ils reprennent l’exploitation du cinéma-théatre de Montdidier en janvier 1977,

L’affaire comprend alors le cinéma et son café attenant qui était un plus pendant les entr’actes. Le cinéma fonctionnait en les Vendredi, Samedi, Dimanche, les jours fériés et durant vacances scolaires. Les montdidériens ont pu découvrir la séance du « samedi minuit » avec des films appropriés…

Très belle bâtisse datant des années 50 avec une belle façade mais complétement défraichie. On rentre dans un grand hall avec deux accès à la grande et unique salle très vétuste (de 300 à 350 places) et un beau et large escalier menant au balcon… La salle comporte un écran jauni par les années, des peintures défraichies elles aussi et des fauteuils en très mauvais état ; voir cassés ou même absents à différents endroits et remplacés par des chaises de bar… ça parait impensable aujourd’hui mais c’était pourtant bien réel !!!

 MontdidierFauteuils.png

Fauteuils de l’époque (datant des années 50/60) assise rabattable capitonnée recouvert de skaï bordeaux. Structure métal et bois 

 

La première chose faite a été la rénovation de la salle (sol, déco, éclairage et changement des fauteuils, grâce à l’acquisition d’un lot de fauteuils d’occasions  pour un prix raisonnable provenant d’une salle qui venait de fermer).

Le hall et une partie de la façade ont été rafraichis aussi. Pas encore d’enseigne lumineuse ni de caissons pour les affiches mais des panneaux en bois qui servaient de support pour la publicité.

La projection était assurée par Mr Bessac. Elle se faisait avec double projecteurs en alternance. C’était des anciens appareils MIP14 .

 

MIP-XIV.png

Projecteur MIP XIV

 

Ils sont remplacés 2 ans après par des MIP17 qui fonctionnaient encore « aux charbons » .

 

MIP-XVII.png

Projecteur MIP XVII

 

je précise : pour la partie éclairage, les appareils n’étaient pas dotés de lampes au xénon mais il y avait de grosses lanternes et c’était grâce à des petites baguettes constituées de charbons et recouvertes de cuivre que la lumière était produite. (Petite anecdote : parfois, le charbon se consumait trop vite et pendant quelques secondes, il n’y avait plus d’image à l’écran).

Le film ne tenait pas sur une seule et même bobine (environ 2.500 mètres de pellicule pour un film d’1 heure 30). Changement de bobine tous les 20 minutes en moyenne et qui demandait une surveillance presque constante. (Il suffit de visionner les « anciens » films et vous apercevrez dans le haut à droite de l’image environ toutes les 15, 20 minutes pendant 3-4 secondes un rond noir ou une croix, c’était le signal pour mettre en route le deuxième appareil de façon à ce qu’il n’y ai pas de coupure du film visible à l’écran.

Malgré tout cela, cette salle avait son public !!!

L’affaire a ensuite été divisée et Mr Et Mme Bessac n’ont conservé que la partie cinéma.

L’accès aux films était bien plus difficile que durant l’exploitation de la salle de Villers-Cotterêts… Aucunes exclusivités ni de copies de l’ADRC puisque l’agence n’a été créée que dans les années 80  MAIS le public savait patienter ; beaucoup de jeunes n’avaient pas de voiture comme aujourd’hui.

Quelques chiffres : l’Aile ou la Cuisse, King-Kong, la Fièvre du samedi soir et Grease et les « Walt Disney » pour ne citer que ces films là atteignaient les 1.000 entrées facilement malgré leur programmation plusieurs semaines, voire plusieurs mois après leur sortie nationale.

Le même type d’exploitation  familiale que Villers-Cotterêts par la suite (programmation, gestion, publicité, entretien…   jusqu’au transport et échange des copies des films tous les mercredis sur Paris et sa périphérie)  sur la période allant de janvier 1977 à mai 1982.

De février 1979 jusqu’en 1982 double exploitation à 80 kms de distance entre Montdidier et Villers-Cotterêts  (2 équipes s’étaient alors formées…)

 

 

Un grand merci à Thierry Bessac pour ce témoignage.

 

Grace au dynamisme de Fabien Lheureux , le municipalité et fort de l’excellente fréquentation, le Cinéma Hollywood devrait être équipé pendant l’été 2012 d’un projecteur numérique (80 K€).

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 21:23

Sur la route des Cinémas du Nord, chers à Olivier Joos, la ville de Roye se trouve à quelques kilomètres de l'Autoroute A1.
Cette commune de plus de 6000 habitants de la Somme a possédé une salle de cinéma en son centre.

Le Rex : Bd du Général Leclerc (Ex Bd du Nord)

1 Rex Façade
Collection privée

La superbe façade du Rex se tient sur les boulevards construits en lieu et place des anciens fossés des remparts.
La salle de cinéma du Rex existait au moins en 1950, comprenant alors plus de 540 places et une scène.

2 Roye Rex Salle des fetes
Collection privée

C'est entre 1970 et 1976 que l'unique cinéma de Roye, le Rex, fermera. Sa capacité se montait alors à 600 fauteuils.

 

4 Rex et SDF 2010


Le bâtiment du Rex a connu une deuxième vie.
Transformé le 15 janvier 1987 , il devient une Discothèque, qui animera pendant plus de 20 ans les nuits de la Picardie.

3 Rex Boite

Le Rex Discothèque fermera définitivement en Octobre 2007.

5 Rex Facade
Le cinéma semble perdurer à Roye grâce au Centre SocioCulturel qui a assuré quelques représentations dans l'ancienne salle des fêtes.

6 Roye Salle des fetes

Fermée depuis peu, la Salle des Fêtes (située à une centaine de mètres du Rex) devraient être entièrement détruite et laisser place à un bâtiment moderne comprenant une salle de théatre de 350 places et une salle polyvalente de 200 places pour les bals, banquets …


Publié le 19 juin 2010

En rangeant mes affaires, voici quelques nouveaux documents  Roye et son/ses cinémas :
80 - Roye - Cinéma - Théâtre. Carte photo. - VT.

Adresse et date non déterminée (collection privée)
80 - Roye Salle des fetes et cinéma.
Date non déterminée (collection privée)

Roye Rex 1999
le Rex en 1999. (©Laurent Comar)

Mise à jour le 23 Aout 2011



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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 21:18
Plus connue pour son Historial de la Grande Guerre, la ville de Péronne possède un cinéma en activité.

Le Familial : 23 rue Georges Clemenceau.

Fermée entre 1960 et 1970, cette salle de 400 places existait en 1950.



Devenue aujourd’hui salle des ventes dépendant d’un office notarial, la salle existe toujours.




Le Picardy : rue Saint Sauveur.

Au centre ville, la façade du Picardy se fond dans l’architecture des bâtiments.



Salle unique avec scène de 600 à 490 fauteuils entre 1950 et 1970, le Picardy jouxte un bar PMU.
L’entrée se fait par un hall / couloir avec des vitrines annonçant le programme. À gauche, une porte donne sur les billards du café voisin, et au fond du hall étroit se trouvent la caisse et l’accès aux salles .

Propriété de la municipalité, le Picardy est géré depuis 1989 par l’Association Générique. La programmation du Picardy s’effectuait alors en relation avec les directeurs des cinémas d’Albert, Corbie et Montdidier. Mais ces petits cinémas vont connaître des difficultés, l’aventure continuera seule avec le cinéma d’Albert.

Pour faire face à la baisse de la fréquentation, Jean-Pierre Leroux, président de l’association Générique, multiplie les animations (entre autres avec les scolaires). Dans les années fastes, le Picardy accueillait entre 15 et 20 000 spectateurs.


le hall avec la fresque racontant l’histoire du cinéma réalisée par les centres de Loisirs de la Chapelette en 2009.

En 2008, afin d’être en conformité avec la Commission de Sécurité, la cabine de projection est déplacée sur l’ancien balcon de la grande salle, balcon « inoccupé depuis que des spectateurs l’avaient choisi comme chasse gardée. Bagarres, jets de projectiles sur ceux du dessous » * In Le Courier Picard – Christèle Bouché.
La caisse sera elle aussi rénovée.

A l’automne 2008, la municipalité de Péronne devait trancher entre conserver le Picardy en lieu et place ou construire une nouvelle salle…
Mais l’ouverture du Multiplexe à Saint Quentin et les difficultés pour Jean-Pierre Leroux d’assurer la gestion du cinéma en même temps que ses activités professionnelles, vont accélérer le rapprochement du Picardy et de la Mairie.

Fin mai 2010, la mairie de Péronne décide de reprendre la gestion totale du Picardy. L’association Générique sera dissoute fin juin 2010.

Pour le Maire Valérie Kumm, la gestion du Picardy sera synonyme de recettes et sera gage d’une programmation de qualité. « La gestion du cinéma relevait de l’amateurisme. Là, on aura un vrai distributeur, on saura vers qui se tourner en cas de problème » *In le Courier Picard – Emmanuelle Bobineau.
Mais comme l’a dit Jean-Pierre Leroux à Valérie Kumm, « Le cinéma de Péronne ne survivra que si on développe des activités avec le public. Ce serait dommage de se contenter de faire de la programmation » * In Le Courier Picard – Emmanuelle Bobineau.

Répertorié dans l’annuaire Bellefaye comme salle unique de 250 places, le Picardy semble bien posséder 2 salles totalisant 327 fauteuils.
Aux mains de la mairie dès le 1er juillet prochain, puisse le Picardy assurer la pérennité du cinéma à Péronne.




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30 novembre 2008 7 30 /11 /novembre /2008 22:04
Amiens possède aujourd’hui 3 cinémas. Les 2 cinémas Gaumont du centre ville ont fermé
Le Régent a été remplacé par le Ciné st Leu et le Studio Orson Welles est abrité par la Maison de la Culture.
Le Multiplexe Gaumont Amiens remplce les 2 salles Gaumont

En 1960, 13 salles mono écran (de 300 à 1800 pl) étaient présentes sur Amiens dont le Regent (650 pl) et le Picardy (1100pl).
En 1970, on ne dénombre plus que 11 cinémas , la rue des 3 cailloux perdant ses 2 plus grandes salles (ABC – 1800pl & Marivaux – 110pl) , laissant quelques centaines de mêtres plus loin la place au Paris (1 513pl)
En 1976, plus que 7 salles subsistent.
Les ABC, Cameo, Cirque Municipal, Eldorado, Family, Renaissance, Rex, St Honoré & Select sont définitivement fermés.

Le Picardy (10 rue Ernest Cauvin) se rapproche du Club (2 salles de 175 pl) et la grande salle est divisée en 3 salles de 462, 315 et 94 places.



Le Paris au 42 rue des 3 cailloux et le Régent au 36 rue de Noyon restent mono ecran, Le Pax et le Rio sont toujours présents, accompagnés de la Maison de la Culture.

En 1984, le Pax a fermé ses portes et le Paris est scindé en 5 salles de 76 à 700 pl.
photos récupérées sur Cityvox


Plan du Gaumont Paris en 1981 (Films Français)

En 2004, Le Gaumont Paris comporte 6 salles (la salle de 700pl a été divisée…) ,
le Gaumont Picardy est composé lui aussi de 6 salles (grace aux 2 du Club et une autre petite salle rajoutée – vous me suivez NDLR ?).


La Maison de la Culture abrite une salle de 180pl et le St Leu est né.
Le Régent a fermé ses portes en 2000 et le Rio ne donne plus trace de vie.

Une Nouvelle Ere pour les cinéphiles d’Amiens :
Multiplexe Gaumont Amiens : 3 Boulevard de Belfort



Le 21 Septembre 2005, Europalaces ouvre le Multiplexe Gaumont Amiens, à deux pas de la gare (Tour Perret) et proche du centre ville.

Ayant mis fin simultanément à l’activité de ses 2 complexes (2 x 6 salles),

Les restes du Gaumont Paris (2 boutiques)

Ce qu'il reste du Gaumont Picardy en Septembre 2008

Europalaces
propose 12 superbes salles en gradin (total 2 700 fauteuils) , son numérique, écrans larges ; La décoration est signée Christian Lacroix (comme le Gaumont Parnasse rénové la même année). Il bénéficie sur la région d’un large plan de communication. L’objectif de fréquentation est d’atteindre 750 000 entrées annuelles vs 600 000 pour les 2 anciens complexes.

A noté sa majestueuse cape métallique de couleur champagne. (coté Bd Belfort)

Le Cinéma Saint Leu : 33 rue Vanmarcke
Ouvert le 4 Octobre 2000, le Cinéma St Leu est une Salle d’Art et Essai et de Recherche adhérant à l’ACAP (Association pour le Cinéma et l’Audiovisuel en Picardie ) , l’AFCAE (Association Française des Cinéma d’Art et Essai) , au GNCR (Groupement National des Cinémas de Recherche) et à l’ADRC (Agence pour le développement Regional du Cinema)


La salle du St Leu comporte 250 places et tout le confort d’une salle moderne.

Le Studio Orson Welles : 2 Place Leon Gontier.
Salle hébergée et gérée par la Maison de la Culture, elle est consacrée elle aussi à l’Art et Essai et participe au Festival du Film d’Amiens.

L'entrée de la Maison de la Culture

Le Régent : rue De Noyon

Le Regent en activité en Septembre 1991

Existant depuis au moins les années 50 (je n’arrive pas à trouver d’éléments précis) , il vogue à la fin des 60’s sur la mode de l’Art et Essai et aide à la découverte de grands réalisateurs (Kubrick…).
Condamné à être transformé en supermarché, le Régent est racheté en 1982 par l’Association des Journées Cinématographiques. En 1989 , Gille de Robien (nouveau Maire d’Amiens) donne tous les moyens au festival pour prendre une ampleur internationale.

Le Regent en Septembre 2008

Mais en 2000 , le Regent ferme définitivement ses portes et est remplacé ailleurs par le cinéma St Leu.
En 2003, pour le Festival, le Regent aurait repris une petite activité.

Le Regent : Détails de la marquise.
Il semblerait qu'après ce soubresaut, le Regent s'est arrété soudainement et tout est resté en l'état.

Bien sur, au dela de ses cinémas, Amiens possède une des plus belles cathédrales de France (classée au patrimoine de l'Unesco)







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